En vie
13 Août 2023 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs
On peut dire tout ce qu'on veut, rien n'est meilleur finalement que de satisfaire ses envies. Ne pas le faire nourrit une frustration qui, si elle n'est pas toujours néfaste, rend la vie parfois un peu tristounette. Et tout compte fait, la Médecine dans son ensemble, ne recommande pas la tristesse au quotidien. Mais je m'égare... la Science n'a rien à voir dans mon propos, sinon la science humaine, celle par exemple qui nous fait craindre toujours le regard des autres, l'appréciation, le jugement. C'est la barrière ultime, l'obstacle invisible mais insurmontable qui vous fait renoncer à vos projets si fous qu'ils en sont excitants.
Pourtant il n'y a pas tant de folie vouloir couper ses cheveux. La Nature y a veillé, puisque c'est notre seul organe qui pousse régulièrement. Le couper n'engage à rien, sinon le temps qu'il faudra pour retrouver la longueur amputée...
Alors cette envie de cheveux courts, ce rêve secret d'avoir la nuque sévèrement rasée, jusqu'à la peau, cette idée folle au point d'en être excitante, qu'en faire? Y renoncer par peur du regard des autres, par crainte de l'appréciation des proches, d'un jugement universel? Dommage n'est-ce pas? D'autant que celles que l'on voit, celles qui osent ne semblent pas avoir réalisé un exploit, ni être subitement par la magie d'un coiffeur, transformées en homme, ni avoir perdu un gramme de leur féminité. Au contraire les voilà poussées dans la lumière, devenues "remarquables", attirant les regards, faisant se retourner les têtes, jugées, certes, mais sur la qualité du dégradé qui fait passer de la paleur de la peau à la masse des cheveux savamment taillée... et ça donne envie.
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