Une coupe de fille
27 Septembre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs
Au fur et à mesure que le temps passe et que les styles s'affirment, on se rend compte à quel point la terminologie et les qualificatifs sont eux aussi victimes de sexisme.
Dans les années 60 les exemples de jolies petites têtes aux cheveux courts ne manquent pas, au cinéma comme dans les magazines. Mais comment qualifier ce style? En France on a toujours tendance à se référer au modèle. Ça nous donne du " à la Jeanne d'Arc, à la Jean Seberg ou à la garçonne" ce dernier manquant cruellement d'imagination, puisqu'il se contente de rappeler ce mouvement des années 30 pour lequel on sens à cette époque une pointe de mépris.
Surtout qu'en ces temps là, une coupe de garçon ce serait plutôt "bien dégagé derrière les oreilles". Alors que cette coupe de fille qu'on ne sait pas qualifier, il faut absolument lui conserver un certain volume, un peu d'épaisseur sur la nuque, quelques longueurs à glisser derrière les oreilles... C'est la mode, c'est l'air du temps.
On ne parle pas de "genre", on ne compare pas les sexes, on ne dit pas encore "si ça te va à toi, ça me va à moi". Chacun reste dans son coin, rose pour les filles, bleu pour les garçons.
Et puis 30 ans plus tard on sent bien que les choses avancent Les femmes portent des costumes et on coupe les cheveux à la tondeuse électrique. On parle d'androgynes, les limites entre genres s'estompent, un peu. Chacun fait ce qui lui plait. Avec chic et élégance les femmes s'approprient les codes masculins qui du coup n'en sont plus.
C'est fou tout ce qu'on voit quand on regarde le temps qui passe.
Modèle: Lesley Hornby " Twiggy"
Suivez-moi
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 1424 Humeurs
- 754 Tendresses
- 229 Divers & variés
- 206 Nouvelles et petites histoires
- 158 Ma Psy et Moi
- 85 Portrait
- 55 Quartier Libre
- 31 Moïra
- 21 Tao
- 18 gayfriendly
- 15 Chronique de Marie
- 15 Over the World
- 6 Cahiers
- 5 Maria